Toros graciés

AMECA (Etat de Jalisco – Mexique) – Mardi 17 février 2015 – Toro « Chino de Magaña », n° 50, de l’élevage d’Arellano Hermanos

     

 

 

Ce toro fut important de part ses qualités de bravoure et de noblesse. Ce fut l’une des faenas les plus longues que je n’ai jamais réalisé depuis que je suis Matador de Toros. Il ne s’arrêtait pas de charger avec classe et transmission. Au fur et à mesure de la lidia, il se grandissait, en poursuivant inlassablement la muleta que je lui présentais comme s’il sentait qu’il pouvait atteindre l’honneur suprême de la grâce. Cela restera pour moi un grand moment de ma carrière, comme chaque fois que j’ai pu gracier un toro. C’est toujours un plaisir immense de pardonner la vie à un animal et de l’accompagner vers sa nouvelle destiné. Le 16 février 2014, j’obtenais la grâce du toro « Amoroso » de l’élevage de Guadiana dans les Arènes de Durango au Mexique. Un an après, à un jour près, le 17 février 2015, j’obtins la grâce de « Chino de Magaña ». Il y a des dates et des signes que l’on n’oublie pas… 

 

 

 

DURANGO (México) – Dimanche 16 février 2014 – Toro « Amoroso », n° 5, de l’élevage de Guadiana

     

 

 

Ce toro a été important de part son comportement et sa classe lorsqu’il chargeait. C’est le deuxième que je gracie au Mexique. Dès qu’il est sorti en piste, il a montré des signes de bravoure et j’ai senti qu’il allait se passer quelque chose. La faena a été l’une des plus importantes que j’ai pu réaliser en Amérique Latine. J’ai toréé en m’abandonnant complètement, en oubliant totalement la technique et en laissant parler le corps et les sentiments. L’émotion que j’ai ressentie fera partie des grands moments de 2014, même si ce n’est que le début de la saison. Mais elle ne pouvait pas mieux commencer…

 

 

MONTERREY (Mexique) – Dimanche 20 octobre 2013 – Toro « Paquito », n° 196, de l’élevage de Fernando de la Mora

     

 

Ce toro comptera énormément pour moi car c’est le premier dont j’ai obtenu la grâce au Mexique. L’afición de ce pays est très chaleureuse et « Paquito » en est l’un de ses meilleurs représentants. Sa charge était franche, longue, avec beaucoup de race, de temple, de transmission et de gaité, comme l’est cette afición. Il m’a permis de le toréer avec beaucoup de cadence, de lenteur comme j’aime, en ressentant de très bonnes sensations. Je suis ravi d’avoir pu le toréer en terres mexicaines qui est un grand pays taurin. La faena restera dans mes pensées et vient couronner la saison 2013 qui a été l’une de mes meilleures saisons depuis que j’ai pris l’alternative en septembre 1999.

 

 

ISTRES - Samedi 15 juin 2013 - Toro "Golosino", n° 45, de l'élevage de La Quinta

     

 

 

Ce toro restera a jamais dans ma mémoire. Il fait partie des meilleurs que j'ai eu à toréer. Dès sa sortie en piste, j'ai vu toutes les qualités qu'il possédait. Ayant les caractéristiques zootechniques liées à son appartenance, "Golosino" fut le toro parfait, idéal, que tout torero rêve de toucher et qui vous permette de réaliser la faena idéale, ou du moins celle que vous souhaitiez dessiner le jour d'une de vos corridas les plus importantes de votre carrière. Ce toro m'a fait rêver, m'a fait sentir Prince d'un jour et surtout a permit aux aficionados présents de rêver avec moi.

 

 

MÉRIDA (Venezuela) – Feria del Sol – Dimanche 10 février 2013 – Toro « Paprika », n° 41, de l’élevage de Santa Fe

     
 

 

 

C’est le premier toro que je gracie dans les Arènes de Mérida et le quatrième au Venezuela. Il fut important par sa charge longue, avec beaucoup de race et de transmission. Au fur et à mesure de la faena, il se grandissait et jamais il n’a baissé de rythme. Toro possédant toutes les qualités nécessaires pour mériter la grâce que le public demanda avant la fin de ma faena. Ce fut magique et cela restera pour moi un grand souvenir car il y a eu une symbiose complète entre le public, le toro et moi et j’ai pu construire une faena dans laquelle je me suis totalement réalisé.

 

 

MARACAIBO (Venezuela) – Feria de la Virgen de la Chinita – 16 novembre 2012 – Toro « Relámpago », n° 116, de l’élevage de La Consolación

     
 

 

 

Un grand souvenir de ce toro qui a développé une bravoure hors du commun et une transmission de toro bravo. Cela fait deux années que je vais toréer dans ces arènes de Maracaibo (Venezuela) et deux années où cela se passe comme dans un rêve. En 2010, je coupe quatre oreilles et cette année, après avoir obtenu les deux oreilles de mon premier toro, j’obtiens la grâce de mon second et grâce à lui le prix de la meilleure faena et du triomphateur de la feria partagé avec El Fandi. 

 

 

SAN CRISTÓBAL (Venezuela) – Feria de San Sebastián – 28 janvier 2012 – Toro « Atrevido » de l’élevage de El Prado

     
 

 

 Ce toro de l'élevage d'El Prado possédait de grandes qualités de bravoure et noblesse grâce auxquelles j'ai pu réaliser une faena d'un grand répertoire. Atrevido est le deuxième toro vénézuélien dont j'obtiens l'indulto. Cela restera un très bon souvenir pour deux raisons : la première car cela faisait dix ans que je n’avais plus toréé dans ces Arènes et revenir de cette façon, de voir le public me soutenir m’a rendu très heureux ; et la seconde, parce que cette sortie à hombros était la troisième consécutive dans ce pays d'Amérique Latine.

 

 

MARACAIBO (Venezuela) – Feria de la Virgen de la Chinita – 20 novembre 2011 – Toro « Fogonero », n° 72, de l’élevage de Rancho Grande

     

 

 

Un grand souvenir de ce toro qui a développé une bravoure hors du commun et une transmission de toro bravo. Cela fait deux années que je vais toréer dans ces arènes de Maracaibo (Venezuela) et deux années où cela se passe comme dans un rêve. En 2010, je coupe quatre oreilles et cette année, après avoir obtenu les deux oreilles de mon premier toro, j’obtiens la grâce de mon second et grâce à lui le prix de la meilleure faena et du triomphateur de la feria partagé avec El Fandi.

Photo Franklín Alberto Pineda

 

 

BÉZIERS – 16 octobre 2011 – Toro « Escandaloso » de l’élevage de Robert Margé

     

 

Ce toro était le second de mon lot de cette corrida du dimanche 14 août 2011 de la Feria de Béziers qui fut annulée à cause d’un orage titanesque qui s’est abattu sur les arènes pendant la lidia de mon premier toro. Une fois de retour à l’hôtel, j’ai proposé au ganadero de venir le tuer dans les Arènes de Béziers en fin de saison lors d’une journée. Le toro est sorti avec beaucoup de mobilité et de transmission ce qui lui a permit de retourner dans ses prés.

Photo Laurent Deloye, www.corridafrance.fr

 

 

NAVALUENGA (Ávila – Espagne) – 8 septembre 2010 – Toro « Desolador » de l’élevage de Fernando Peña Catalán

     
 

 

 

Grand toro de Fernando Peña. Je l’ai toréé avec beaucoup de plaisir, de sentiments et j’en garde un souvenir important. Je me rappelle qu’il avait beaucoup de temple, de douceur et ce fut un réel bon moment que d’être avec lui.

 

 

VILLAROBLEDO (Albacete – Espagne) – 15 août 2010 – Toro « Soleado », n° 109, de l’élevage de Torrestrella

     
 

 

 

Quel toro ! Une machine à embestir. Je me suis vraiment régalé de le toréer. Au fur et à mesure de la faena il se grandissait, il développait une bravoure et une noblesse qui faisait honneur à ce grand élevage légendaire de Torrestrella.

Photo ganadería Torrestrella

 

 

ALMODÓVAR DEL CAMPO (Ciudad Real – Espagne) – 19 septembre 2008 – Toro « Heredero » de l’élevage d’Alcurrucén

     

 

Toro important pour moi car le deuxième que j’ai gracié de cet élevage qui fait partie des plus emblématiques d’Espagne. Le toro avait un bon fond, une grande mobilité et une transmission exemplaire. Je garde de cette rencontre entre lui et moi un souvenir gravé dans ma mémoire.

 

 

XÁTIVA (Valencia – Espagne) – 16 février 2008 – Novillo « Cacereño » de l’élevage de José Luis Marca

     

 

 

 

 

J’ai obtenu la grâce de ce novillo lors d’un festival taurin. C’était le premier contrat de la saison avec mon nouvel apoderado de l’époque… José Luis Marca. La saison ne pouvait pas mieux commencer. Cela m’a donné ensuite beaucoup de moral pour la suite.

 

 

TORRIJOS (Tolède – Espagne) – 30 septembre 2007 – Toro « Sucesor » de l’élevage d’Alcurrucén

     

 

 

 

 

Grand toro d’Alcurrucén. La famille Lozano avait envoyé ce jour là un toro exceptionnel, comme le sont tous ceux qui obtiennent la grâce. J’ai eu la chance de tomber sur lui au sorteo et grâce à Dieu je ne suis pas passé à côté. La faena fut importante, puissante. Il y a eu une parfaite entente entre lui et moi. J’en garde un souvenir exalté.

 

Photo André Viard, www.terrestaurines.com

 

 

GUIJUELO (Salamanque – Espagne) – 18 août 2007 – Toro « Barrendero » de l’élevage de Sayalero y Bandrés

     

 

 

 

 

Je garde un excellent souvenir de ce toro pour deux raisons. D’abord car ce fut le premier que j’ai gracié en tant que Matador de Toros en Espagne et ensuite car cela s’est passé dans la région de Salamanque (Espagne) que j’aime beaucoup et où j’y ai des attaches. Le toro avait beaucoup de transmission, de présence et je me suis vraiment régalé avec lui.

Photo Óscar García

 

 

FRÉJUS – 13 août 2006 – Toro « Cóndor » de l’élevage de Toros de Cortés

     

 

 

Premier toro gracié en tant que Matador de Toros. Ce fut un toro important pour moi. D’abord parce que le premier de ma carrière de Matador de Toros et puis ensuite parce que cela s’est passé à Fréjus, une arène qui est désormais fermée et qui je l’espère rouvrira ses portes dans un avenir tout proche.

Photo Daniel Chico

 

 

CALASPARRA (Murcie – Espagne) – 4 septembre 1999 – Novillo « Bullicioso » de l’élevage de Fuente Ymbro

     

 

 

C’est le deuxième novillo que j’ai gracié. Il possédait beaucoup de qualités, beaucoup de transmission. Cela reste un bon souvenir et quelque chose de particulier car étant le premier novillo que j’ai gracié en Espagne.

 

 

NÎMES – 28 février 1999 – Feria de Primavera – Novillo « Tanguisto » de l’élevage de Yerbabuena

     

 

 

 

 



Je garde un très bon souvenir de Tanguisto. C’est le premier novillo que j’ai gracié et en plus dans des arènes aussi importantes que celles de Nîmes. Quelques mois après j’ouvrais la Grande Porte des Arènes de Las Ventas de Madrid. Cette grâce obtenue m’a permis d’attirer l’attention sur moi en début de saison. Je me rappelle que ce jour là, l’épouse du Maestro Ortega Cano qui était là en tant qu’éleveur, Doña Rocío Jurado, m’a offert la médaille de son village natal…

Photo Daniel Polo